Sport et Interprétation

PROJECT OVERVIEW

“Le sport, la traduction, l’interprétation? Mais, quel est le rapport?” – vous demandez-vous en lisant le titre de ce projet.

A prime abord, aucun. Et pourtant, un lien existe. Et il est fondamental! C’est pour tenter de vous en convaincre, que j’aborderai avec attention, dans les articles relatifs à ce projet, les tenants et aboutissants de la question sous un regard de psychologue et d’interprète.

 LES TRADUCTEURS ET LES INTERPRETES

Le métier de traducteur et d’interprète est un métier qui fait appel à des connaissances spécifiques : d’apprentissage, linguistiques, culturelles, intellectuelles, attentionnelles, terminologiques… Mais, ce n’est pas tout. Le traducteur et l’interprète mobilisent, assemblent, agencent et appliquent ces connaissances sous forme de compétences complexes. Ces compétences complexes leurs permettent ensuite de développer leurs techniques professionnelles respectives. Et tout ce processus dans un but bien précis – donner du sens. Autrement dit, dire très précisément ce qu’un interlocuteur (auteur) a dit ou a voulu dire dans une autre langue. Chacun, selon sa technique spécifique. A la fois jongleur, funambule, artiste, surfeur sur le fil du rasoir, ils “bougent” sans cesse dans un entre-deux culturel guettant la parfaite ouverture avant de “taper le ballon et marquer leur but”.

LES TRADUCTEURS ET LES INTERPRETES SONT-ILS DES SPORTIFS?

Au-delà de l’allusion faite au football ici, les traducteurs et les interprètes sont-ils des sportifs? Certes, sur le plan réel, ils ne sont pas des sportifs. Leurs médailles ne brillent sur le podium d’aucune discipline sportive! Cependant, au fond, ce sont bien des “sportifs” (ceci est plutôt vrai pour les interprètes, mais les traducteurs n’y échappent pas non plus).  Pourquoi? Prenons des exemples concrets. Côté sportif : pour réaliser ne serait-ce qu’un mouvement composé d’une combinaison de gestes techniques complexes, le sportif doit faire preuve d’explosivité. Cette explosivité ne s’acquiert pas en une seconde. Elle suppose une stratégie, un programme, des exercices réguliers, un régime alimentaire… Mais avant tout, elle dépend d’une chose essentielle – l’énergie disponible. Que l’on soit traducteur ou interprète, des combinaisons de gestes techniques spécifiques sont mobilisés pour donner un résultat fini. L’explosivité et, par là, la disponibilité plus ou moins rapide de quantité suffisante d’énergie doivent être au rendez-vous.

A très bientôt pour le prochain article sur ce projet.

Crédit : Merci à traducteur bulgare, interprète bulgare pour leur collaboration

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